HtmlToText
accueil alentours agenda animaux archives associations association festive des 4 bouts bibliotheque carte chemins chiffres commerces conseil contact dechets evenements histoire liens loger restaurer patrimoine tambouille photos presse vergers statuts vergers vie du village vues yoga 8 mai rush fete des meres w3.css fermer × accueil le village chemins de mortagne le village en chiffres animaux du village archives son histoire vie de la commune le mot du maire conseil municipal associations cours de yoga albums photos découvrir la vie du village les vues du village les alentours publications vosges matin clic tourisme st die blog "la girafe" mortagne dans la presse infos pratiques agenda commerces de proximité collecte des déchets les alentours se loger se restaurer la bibliothèque cours de yoga liens contact ☰ w3.css accueil le village plan du village chemins de mortagne le village en chiffres archives son histoire vie de la commune le mot du maire conseil municipal associations cours de yoga albums photos découvrir la vie du village les vues du village animaux du village les alentours publications vosges matin clic tourisme st die blog "la girafe" mortagne dans la presse infos pratiques agenda commerces de proximité collecte des déchets les alentours se loger se restaurer la bibliothèque cours de yoga liens contact mortagne en vosges bienvenue à mortagne! a voir! un week-end avec de la visite, bien sûr rien n'est prêt! en plus, il faut trouver un endroit de balade: c'est le moment du grand vide. il y a pourtant plein de chose à voir, mais là tout est oublié... nous avons pensé à vous, voilà quelques-uns des endroits que nous avons aimés, à visiter en une journée maximum! agenda le village en chiffres au contraire des villages-rue traditionnel du paysage lorrain, mortagne est organisé en habitat semi-dispersé : bouts, édcarts et fermes isolées partagent des ressources communes tout en ayant une certaine indépendance. chaque bout est séparé de son voisin par des basses creusées par les ruisseaux. les bouts: - l'orme (à un certain moment (1930) orthographié : horme) - le bout du dessous (centre , église, mairie-école) - le bout du milieu - le bout du dessus. il y a une fontaine commune au sein de chaque bout. les écarts -basse du chevelet - bout du monde. - les droites (il y avait 7 familles début du 20 ème siècle) - le hagis (haut du chaiseau). ... (au delà du bout du dessus vers la chouette et dominant la basse des grimeaux, il y a des vestiges de plusieurs maisons en pleine forêt). d'après l'annuaire des communes de 1887, mortagne, c'est : 14 477 m de route vicinales, 19 817 m de chemins ruraux recensés. mortagne s'étend sur 2222 hectares de terrains dont : 286 ha de labours, 105 ha de prés, 1805 ha de bois, 8 ha de jardins, vergers et chènevières (des champs de chanvre), 69 ha de friches. le total ne fait pas le compte, mais bon! alimentation en eau potable: depuis 2004, un troisième captage d'eau a été réalisé, portant à 24 m3 /jour le débit maximum en eau potable : on remarquera que si cela est suffisant pour les besoins actuels (21 m3/jour), cette capacité est insuffisante pour alimenter les piscines estivales. depuis décembre 2006, mortagne bénéficie de l'adsl. depuis décembre 2017, l'adsl passe en haut débit, suite à l'installation de la fibre. la télévision par câble est désormais opérationelle. nos amis les bêtes bibliothèque se restaurer commerces de proximité patrimoine photos yoga déchets archives le rush du bout du monde un peu d'histoire! origine du nom de mortagne: "morte eau". la racine médiévale "agne", qui vient du mot gaulois "onna" (source, rivière), est issue de la rencontre entre la prononciation gallo-romaine du nord-est de la gaule, qui "ouvre" les voyelles, et d'un mot d'origine probablement germanique, "fani", qui désigne des marécages ou des eaux dormantes, et que l'on trouve fréquemment sous les formes "faing" dans les vosges et fagne dans les ardennes. au fil des siècles, le village a porté différents noms : sacerdos de mortesna, 1180. morthanne, xivème siècle. mortanne, 1558ch. mortane, 1594. mortagne, 1711. mortagne-en-vôge, 1763. mors agni, 1768. mortagne - les rouges-eaux, 1831. mortagne, 1836 (avec révision des limites communales). (source : dictionnaire topographique du département des vosges. la commune semble avoir des sources très légèrement différentes . population : en 1887, il y avait selon l'annuaire des communes : 587 habitants dont 184 mâles, 154 électeurs (hé, les femmes ne sont devenues de véritables citoyennes qu'en 1947 !) répartis comme suit : bout du dessus: 76, bout du milieu: 134, droites: 51, hormes: 129 (mais non, il n'y a pas de faute d'orthographe!), basse choserot: 14, basse des jumeaux: 15, basse de chevelet: 28 ,vieux champ: 13, vieux moulin 12, fermes isolées cresseunieulle (actuellement maison de m. weyer sur rd50): 7, féculerie (face à sept fontaine dans la basse de mossoux - vestiges): 3, fins beaudoin: 9, haut jacques: 2, jerroue: 3, plaine goutte:3, tavongoutte: 4 (ne recomptez pas, il n'y a pas le compte !), 12 conseillés municipaux et 4 conscrits. evolution de la population :1710 85 (35 ménages) an 12: 468 1830: 586, 1847: 688, 1867: 650, 1880: 698, 1886: 587, 1921: 327, 1931: 301, 1938: 272, 1946: 246, 1954: 213, 1962: 177, 1968: 146, 1975: 118, 1982: 112, 1990: 119, 1999: 151, 2005: 153, 2007: 164. production agricole en 1886: les chiffres sont exprimés en hectos, doit-on comprendre hectolitres ? logique pour les céréales, curieux pour des pommes de terre ! 60 hectos de blé 320 hectos d'avoine 6000 hectos de pomme de terre. economie du début 20 ème siècle: l'économie du village est toujours mixte : - chaque ferme héberge 1 ou 2 vaches, 1 cheval ou 1 bœuf utilisé en commun pour le débardage et les labours. les cochons étaient abattus 2 fois par an. - outre une agriculture vivrière, les hommes travaillent essentiellement aux bois : bûcherons, débardeurs ou travaillent dans les scieries. - les femmes travaillent à domicile comme brodeuses, festonneuses notamment pour l'entreprise kempf de ramberviller (les mouchoirs sont livrés par train à la barrière de fremifontaine) et la fabrique de bérets basques veyrier (finitions à domicile). au bout du dessous, il y avait un café-épicerie-débit de pétrole (maison détruite dans le virage à angle droit), une boulangerie (actuelle ferme de m. vexlard), une cordonnerie. les cultures : seigle, avoine, orge. alimentation: l'alimentation typique n'est bien sur pas spécifique au village de mortagne, mais elle souligne la rusticité du mode de vie dans les vosges moyennes. ceci est tiré du livre "vosges" de christine bonneton editeur. a l'époque gallo romaine, il n'y avait pas trop de problème d'alimentation : bouillies de céréales, potées de légumes, gibier, basse-cour, poissons et pain, escargots. par la suite, invasions, guerres, insécurité, servage, imposition ont apporté la famine chronique. la chasse et la pêche étaient soumises à autorisations .... la vie était austère et spartiate ! menu type : déjeuner vers 6-7 h: soupe de pommes de terre épaisse ou broquatte (écume grasse du lait cuit) pause de 10 h et de 17 h (pendant les gros travaux) : mouaronnde = tranche de pain avec un morceau de lard + lampée d'eau de vie dîner : soupe de pomme de terre poireau ou de gros haricots secs ou de fèves plat de légumes de saison (raves, cartouffles, navets, carottes), en hiver : millet, orge, avoine, choucroute, choux, navets. plat traditionnel : toffaille = pomme de terre cuite à l'étouffée miche de pain de seigle avec un peu de farine blanche et avec de la pâte de pomme de terre et de poires des moissons. cuisson une fois par quinzaine ! souper vers 17-18 h : soupe de pomme de terre ou au lait ou à l'oseille ou aux orties plat de résistance : pomme de terre en robe des champs coiffée d'une raclure de fromage (appelées "petites femmes" ou "noces"). on les dégustait aussi avec du "chic" (lait caillé). laitage et fromages accompagnaient tous les repas. les met